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Olivier Roussey sur « Obportus2 » JPK 960

Solo
La première étape de la TRANSQUADRA vient de s’achever et le résultat est à la hauteur de mes espérances.

J’ambitionnais de terminer dans les 10 premiers chose faite avec une 9ièmeplace sur 25 participants en solitaire avec un plateau très relevé, puisque figurent dans les 10 premiers des concurrents de la prestigieuse course du FIGARO et de la mini-transat. La course s’est déroulée en trois temps : la traversée du Golfe de GASCOGNE, le passage du Cap Finisterre puis la descente sur Madère en longeant les côtes portugaises.

J’ai connu un passage délicat du Cap Finisterre en raison d’une option un peu extrême par rapport au reste de la flotte. Mais dès le début, j’ai choisi une route plus SUD, mes routages me laissaient penser que je pourrais passer avant l’arrivée de la molle. En fait, le phénomène avait un peu d’avance et j’ai certainement surestimé ma vitesse, j’ai dû subir une panne de vent un peu plus longue que mes concurrents directs qui trouvaient un peu plus de vent au large. Cependant, une fois cette zone de transition franchie, j’ai effectué une descente sur Madère extrêmement rapide, en allant me positionner vers 9°30 de longitude pour trouver un flux de nordbien appuyé. Une fois le flux de NORD accroché, j’attaque une descente infernale rattrapant 11 places pour finir dans le tableau arrière de mon principal concurrent en JPK 960 en 9ième position (ROCKALL pour ne pas le citer…). Effectivement, Louis, positionné plus à l’ouest, s’est habillement repositionné la veille de l’arrivée par un bord bâbord plein Sud entre moi et Porto Santo, mettant ainsi fin à ma remontée. Au cours de cette descente, alternant spi lourd et médium, et parfois un ris dans la grand-voile, le JPK s’est merveilleusement bien comporté, malgré une mer parfois bien formée. Associé à un bon pilote, j’ai pu passer de merveilleux moments de glisse et je me suis senti parfaitement en phase avec le bateau : serein et confiant, m’octroyant même 4 bonnes heures de sommeil non-stop, quel luxe….
Je suis donc très satisfait de la manière dont s’est déroulé cette course. Je n’ai connu aucune avarie majeure à l’exception d’une grosse frayeur quand j’ai percuté un OFNI (objet flottant non identifié) en fait une bille de bois de plus de 2 m. Plus de peur que de mal.

Côté confort à bord, l’utilisation de l’hydrogénérateur est une grande satisfaction, même si le bruit du moteur est remplacé par un sifflement quasi permanent. On ne manque plus de courant et réellement côté performance, tout cela me semble bien insignifiant à la vitesse où vont nos bateaux.

De même pour la carène préparée par Oceoprotec offrant une glisse parfaite, je n’ai pas eu besoin de faire quoi que ce soit dessus à Madère, contrairement à beaucoup d’autres que j’ai vu, éponge et papier en mains…

Je suis donc en bonne position pour attaquer la deuxième étape avec pour objectif de maintenir voir améliorer ce classement, mais cela est une autre histoire et il faut, dès maintenant, se préparer physiquement pour une traversée vers La Martinique longue de 2 600 milles.

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