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1ère édition de la course au large Pornic Baiona la Rochelle du 3 au 13 juillet 2019

Victoire du JPK 960 « WAHOO » de Philippe Coupeau

Résumé de la course comme nous l’avons vécue avec mon co-équipier Stéphane Ayrault.

Vendredi soir 12 juillet, arrivée aux abords des Minimes, les zodiacs de l’organisation viennent nous accueillir.

Samedi 29 juin, nous partons en convoyage de La Rochelle pour rejoindre Pornic. Avec petite escale à l’île d’Yeu pour le plaisir.

Lundi 1er et mardi 2 juillet, c’est la finalisation de l’inscription, les contrôles de sécurité de niveau RSO 2 pour cette édition et un agréable repas des équipages d’avant départ prévu pour le lendemain mercredi à 16h30.
30ème rating IRC sur 35 concurrents, il va falloir se battre pour rester accroché le plus longtemps possible aux plus rapides.
Mercredi 3 juillet, au dernier briefing, changements annoncés par la Direction de course considérant les conditions météorologiques qui vont être rencontrées au Nord-Ouest de l’Espagne, départ décalé à 20h00 et DST Cap Finisterre à laisser maintenant à Bâbord. Avec une trentaine de nœuds à affronter dès cette nuit et un front orageux la nuit suivante puis le rail des cargos à traverser deux fois 🤢

Mercredi 3 juillet, 20h00, départ de la course n°1 Pornic vers Baiona. Après un bon départ lancé sous génois médium puis A3 envoyé, nous virons la marque de dégagement de Préfailles avec le premier tiers des concurrents 😋Première nuit à passer avec du vent fort, faute de spi lourd, nous envoyons quand même le spi médium pour galoper 😋
Impressionnant mon co-équipier Stéphane Ayrault 💪à la barre toute une partie de la nuit en spi max par 30 nœuds 🏅 Avec des surfs à plus de 15 nœuds et un nouveau record du bateau relevé à 17,28 nœuds 🥶 Grâce à Stéphane, nous restons accroché au peloton de tête.

Jeudi 4 juillet, sous spi et deuxième nuit avec des orages à traverser. Nous tirons de bons bords.

Vendredi 5 juillet, du près dans du vent plus mou. Nous tricotons bien et en début d’après-midi sommes avec le groupe de tête des meilleurs et des bateaux normalement plus rapides.
Dans la nuit de vendredi, c’est pétole, proche de l’axe des cargos 😨 mais arrivons à faire avancer le bateau dans les moments de petit vent à disposition 😋

Samedi matin 6 juillet, nous sommes 7ème bateau sur toute la flotte de 35 en temps réel non compensé 😎
Malheureusement, vers 11h30, nous recevons un message de la Direction de Course qui nous informe de son annulation et demande à tous les bateaux de rallier Baiona au moteur.
Patatras. Dommage. Si nous ne lâchions pas, le podium de notre groupe nous tendait les bras, voire peut être même mieux 🙃
Nous sommes déçus 🤢🤢🤢 Plus de 24 heures de moteur pour arriver ce dimanche 7 juillet en début de matinée à Baiona 🏁

Dans les avaries rencontrées, déchirures dans le spi médium suite à un cocotier, camber de la latte forcée de GV arrachée, extension de barre tordu, deux accrocs de la GV au niveau du guindant des barres de flèche, bavette GV également abimé par frottement écoute de spi, batterie de service qui a du mal à tenir la charge et nous impose des recharges moteur rapprochées 😡
Dans les trucs plus sympas, nous avons globalement bien navigué, rencontré dauphins et croisé deux baleines à moins de 20 mètres 🐳😎

Lundi 8 juillet, 21h00, départ de la course n°2 Baiona vers La Rochelle. Départ à l’anglaise, ligne franchissable uniquement en bâbord amure, par 5 petits nœuds. Pour du près, du près et encore du près 😜
Une fois de plus 😡🤢, je ne prends pas un bon départ et me situe milieu de ligne, quasi dernier mais rapidement avec du vent à peu près frais et en tout cas côté à droite comme nous le souhaitions. Après quelques heures de nuit, les bâbord les plus rapides au large rejoignent à la côte les plus tribord et nous nous retrouvons quand même dans le groupe de tête des quinze premiers.
Le vent monte jusqu’à un bon 15 nœuds. Du moins, nous croyons car depuis le départ, la vitesse affichée du vent réel raconte n’importe quoi même après plusieurs arrêt-marche complet de tout l’équipement NKE 😡
En outre dans la nuit, la balise AIS de mon gilet se déclenche intempestivement, clignotante et antenne déployée 😡 Il faut se plonger dans la notice pour l’éteindre et se rendre compte que je n’ai pas la pièce plastique pour réenrouler l’antenne ❗️Du scotch d’électricien fera l’affaire..

Mardi après-midi 9 juillet, nous tirons un bord long un peu trop au large où s’il y a putativement plus de vent, la mer y est aussi plus hachée.

Mercredi 10 juillet, nous sommes repartis à la côte Cap Finisterre et cabotons au fil des adonnantes et des refusantes, nous enfonçant dans les baies pour cela.
Avant le phare de Sisagarda Grande, nous arrêtons de caboter et faisons une route plus nord avec quelques bateaux. Bien nous en a pris 😋, en sortie de la pointe, nous sommes dans le peloton de tête qui commence à se déliter.
Mais, patatras, vers 18h00 à l’appoint de La Corogne, alarme température moteur à la recharge🤢 10 minutes après, pareil, après 3 à 5 minutes, alarme🤢🤢 Inquiétudes. Cela semble venir de l’échangeur. Merde. Nous sommes loin de l’arrivée… Nous passons en économie d’énergie. Nous rebrancherons le feu de mât et l’AIS pour la nuit et ferons des recharges toutes les heures jusqu’à apparition de l’alarme. Dans la nuit, une recharge se fait sans alarme pendant une heure. Le bateau est gité sur bâbord et non plus sur tribord. Nous faisons des recharges alors dès 75% de niveau de charge batterie jusqu’à 100% pour se prémunir au mieux.
Dans la nuit de mercredi, dans 4 à 6 nœuds de vent toujours au près, nous naviguons bien et sautons sur toutes les occasions. Cela commence à ressembler à une course à élimination par l’arrière.

Le jeudi matin 11 juillet, nous sommes vraisemblablement 7ème ou 8ème bateau en temps réel non compensé 😜

C’est extraordinaire d’être là 😎 à portée des bateaux plus performants et des solos et doubles chevronnés comme le FIGARO 2 GROUPE 5 skippé par Patrice Carpentier (deux Vendée-globe à son actif pour ne citer que cela), le JPK 10.30 BLUE SKIES skippé par Gérard Quenot (qui a déjà gagné une Transquadra) ou encore le SUN FAST 3200 SANTOCHA skippé par Patrick Isoard (version R2 mât carbone, l’un des 3200 les plus rapides). Quel honneur !

Dans la pétole de la matinée, nous continuons de nous battre et rencontrons de nouveau une baleine qui disparait sous le bateau puis réapparaît en latéral pour nous suivre une petite minute. Quelques dauphins l’accompagnent. Wahoo est avec ses congénères 🐟🐬🐳
Finito le près, le vent bascule par le travers. Le spi médium est envoyé. Des claques à 5 nœuds de vent ! 🤪
A 14h00, nous recevons un message de la Direction de Course nous informant que le parcours est réduit à la porte de la bouée météorologique 45/5. Reste donc 24 derniers milles nautiques. Pas facile dans ces conditions petit temps, 4 nœuds de vent, avec notre petit spi medium par rapport aux autres. En dessous de 6.5 nœuds, nous avons un vrai déficit avec les autres. Mais ne rien lâcher 😡💪
Bon an mal an, le vent remonte à 7-8 nœuds sur la fin et nous franchissons un peu avant 20h00 ce jeudi la ligne d’arrivée virtuelle en 6ème position temps réel non compensé 😎 Un podium peut-être à espérer 😇
Plus qu’à rallier La Rochelle en convoyage 👺

Vendredi soir 12 juillet, arrivée aux abords des Minimes, les zodiacs de l’organisation viennent nous accueillir.

Un truc de fou ❗️ Les résultats de la course au large Pornic-Baiona-La Rochelle ont été déclarés….
Wahoo vainqueur en double 🏆❗️Wahoo vainqueur en overall 🏆❗️
WAAOOOUUUUHHHHH❗️
Remise de prix au Grand Pavois vendredi dernier 20 septembre 😎
Quel honneur ❗️Quelle émotion ❗️
Merci à Jean-Pierre pour cet excellent JPK 960

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